La guerre de Louise 1914-1921
EXPOSITION
4e Salon Des Livres en Beaujolais • Arnas • 19 novembre 2017
En découvrant les « carnets de guerre » de Louise, déportée à 17 ans, Sylvie Arnoux a plongé dans le drame vécu par des milliers de civils lorrains en 1914. Louise témoigne avec les armes de son âge : l’ironie et l’humour qu’elle met en poèmes et en chansons ! Louise ne passe que 3 mois au camp d’Amberg, mais cette déportation est le point central de son parcours qui ne s’achève qu’à son retour à Herbeuville, son village lorrain.
LA DÉMARCHE DE L’AUTEUR
Sylvie Arnoux a refait le parcours de ces familles : la Lorraine, l’Allemagne, la Suisse puis le sud de la France. Croisant une multitude de témoignages retrouvés dans les archives en France et en Allemagne, elle reconstitue cet incroyable parcours qu’elle nous livre illustré de récits et documents inédits. Sylvie Arnoux aborde le sujet de la guerre par le côté intime. Après 9 années de recherches dans les pas de Louise, sa grand-mère, elle invite les lecteurs à la suivre dans « la guerre de Louise ».
UN RÉCIT DOCUMENTAIRE… À PLUSIEURS VOIX
« Le récit de Louise Collignon, s’il est le fil conducteur de ce livre, ne rend pas compte, à lui seul, de la réalité de tous les déportés de ces villages lorrains pendant la guerre. Les parcours ont été multiples, et c’est autour de cette diversité que l’auteur a choisi d’articuler son travail.
Nous l’avons suivie. Par conséquent, si la chronologie lui a été dictée par les carnets de Louise, la présentation des histoires parallèles des autres prisonniers permet de prendre la dimension du bouleversement intervenu dans des milliers de vies. C’est ainsi que les coups de projecteur sur telle ou telle situation : les hommes jeunes, les vieillards, les militaires, les abbés, les Allemands même — qu’ils soient témoins ou acteurs — participent tous de la même démarche : rendre visible.
Pour cela, il fallait des images. À l’abondante iconographie, tant française qu’allemande collectée par Sylvie Arnoux depuis des années, se sont ajoutées des photos de terrain prises dans les pas de Louise : La Lorraine, la Bavière, la Drôme… Car effacées, ces histoires le sont tout autant dans le paysage. Si, un siècle après, les champs de bataille de la Meuse montrent toujours leurs cicatrices, dans les villages reconstruits, de nombreuses victimes civiles manquent toujours à l’appel sur les monuments aux morts. » (Note de l’éditeur).
Quatre panneaux présenteront les quatre parties du livre :
La guerre de Louise 1914-1921 : Parcours de déportés civils en Allemagne, Entre-Temps, 2016.
Diplômée de l’École Supérieure de Commerce, Sylvie Arnoux a travaillé dans le tourisme et l’édition avant de se consacrer à l’écriture. Elle est auteur de romans et nouvelles et écrit également pour les enfants. Paru aux éditions Kirographaires en octobre 2011, « Mamy Grand » est son premier roman. La spécificité de ses publications jeunesse est d’être accessible aux lecteurs dyslexiques. Sylvie Arnoux réside à Lyon. Multicarte des mots, elle jongle avec les styles comme elle jongle avec les mots : roman, album, nouvelle, documentaire… Tout est inspiration et l’écriture est un jeu auquel elle s’adonne aujourd’hui à plein temps. En 2017, elle a remporté le « Prix de l’album jeunesse » au Salon d’Allevard 2017 avec « Capricieux 1er ». À l’automne, Sylvie Arnoux publiera « Victoire », un roman jeunesse sur le thème de la première guerre mondiale.
Photo : Jules Ju pour le Carnet à Spirale.
BIBLIOGRAPHIE
– Capricieux 1er, L’Astre Bleu, 2017. Prix de l’album jeunesse au Salon d’Allevard 2017
– Pas Beurk Les légumes ! – NLA Créations, 2016.
– La guerre de Louise 1914-1921 : Parcours de déportés civils en Allemagne, Entre-Temps, 2016.
– Le trio L et la petite Afghane, L’Ivre-Book, 2016. Sélection officielle pour le prix Handi-livres 2016.
– Le trio L et le chasseur de fossiles, L’Ivre-Book, 2016.
– Le fauteuil de papy L’Astre Bleu, 2016.
– La forêt de Mauperdus, Le Miroir aux Troubles, 2015. Sélectionné pour le prix du livre adapté 2015.
– Le trio L en classe verte, L’Ivre-Book, 2013.
– Mamy Grand, Kirographaires, 2011.